Voici donc l'importation du fichier dans Manga Studio. Il y a quelques paramètres à régler pour que le fichier soit manipulable "à l'infini".
D'abord, on importe en tant que "Image File". Ensuite, dans la fenêtre "Properties" on vérifie bien que dans l'onglet "Image Adjust" Le type de calque (Layer Type) est sur Sketch Layer.
Ceci est très important car ça permet de laisser le calque en mode dynamique, je dirais. C'est à dire que si ensuite on agrandit le calque à 120%, il garde ce pourcentage. Ce qui permet de revenir plus tard à l'original en le réduisant à 100%. Par contre si le calque est en "Raster Layer" il n'est plus dynamique. Si on agrandit à 120% et qu'on valide, la prochaine fois qu'on veut l'agrandir MS considère que le calque est à 100 %. Ce n'est pas un problème en soi sauf que si on veut savoir quel est l'agrandissement du calque, même si on s'y est pris 10 fois, c'est mieux de le garder en tant que Sketch Layer. Il y a une raison pratique supplémentaire mais je développerais cela à un autre moment.
Cela étant, pour le fichier final, il ne faut pas oublier de transformer le calque en question en raster layer. Sinon le décor risque d'être invisible à l'exportation du fichier. Sauf si on exporte les calques finish et sketch... ce que je déconseille.
Dans la vidéo ci-dessus, à un moment donné je modifie l'épaisseur du trait du décor avec un outil spécialement conçu pour ça... Dans ce cas, il faut que le calque soit déjà en Raster Layer.
Dans cette vidéo je montre l'autre moyen d'intégrer un élément 3D dans une planche avec Sketchup et Manga Studio EX.
Dans ce cas-ci, on place la caméra afin d'avoir l'angle désiré. Dans Affichage --> Style des faces on choisit Ligne cachée. On exporte alors le fichier en tant que Graphique 2D et on choisit le format EPS. Lors de l'exportation on peut choisir l'épaisseur du trait, etc. Je garde souvent la taille écran.
Ensuite on ouvre le fichier dans Photoshop à 1200 dpi et on change la largeur à 20cm. Ce dernier point est important pour la pure et simple raison que Manga Studio ne reconnaît pas les fichiers plus larges... en tout dans le cas des planches BD qui nous intéresse.
Le fichier est ensuite transformé en bitmap: résolution 1200dpi, et bien choisir mode 50% Seuil. Toute autre sélection pour ce dernier peut créer des points blancs dans le bitmap.
Le fichier bitmap est alors enregistré en tiff avec compression LZW.
Après avoir exporté le modèle 3D crée dans Sketchup au format OBJ, on peut enfin l'importer dans Manga Studio.
Je pense que l'intégration d'éléments 3D ainsi que les règles de perspective sont uniquement présentes dans la version EX du logiciel.
Toute une série d'outils permettent alors de positionner correctement l'élément 3D et d'enfin creer une version trait 1200 dpi s'intégrant au dessin. Le résultat obtenu dans ce cas précis ne me convainc pas. Je vous présenterai dans le prochain post une autre méthode qui donne, selon moi, des meilleurs résultats avec ce type de décors..
Cette vidéo vous montre encore mieux l'intérêt d'utiliser vos éléments 3D en tant que "composant" dans Sketchup. Ma colonne unique me sert de base aux sept autres colonnes du modèle. Elles sont en quelque sorte associées. Si je modifie mon "composant" colonne, en l'occurrence en rajoutant un chapiteau, toutes les colonnes sont modifiées de la sorte. Cela permet de faire des corrections ou rajouts à posteriori.
Ci-bas, l'exportation du décor en fichier OBJ pour pouvoir l'importer dans Manga Studio.
Voici la création d'un élément de décor dans Sketchup pour une utilisation dans la dernière case de la planche 45 de Cassio 5 (à paraître en avril 2012). N'ayant pas trop le temps de pousser mes recherches, j'ai simplement choisi l'œcus tetrastyle de la "Casa delle Nozze d'Argento" (Pompéi) comme basse du modèle. Le but est de créer un modèle en 3D pouvant ensuite être intégré soit en objet 3D soit en dessin trait dans la case de la planche. Cela dans MangaStudio. Ces vidéos ne sont pas commentées et ne sont donc pas des tutoriels. Le but ici étant plus de montrer la facilité avec laquelle on peut déjà réaliser un décor dans Sketchup et son utilité ensuite dans Manga Studio.
Ci-bas, la création de la colonne octogonale. Ces vidéos ne sont pas des tutoriels, je ne vais donc pas rentrer dans le détail de l'utilisation de Sketchup. Seulement, l'idée ici est de faire une colonne qui, comme à l'époque romaine, soit plus large à sa base.
Je travaille toujours dans Sketchup avec mes entités (c'est leur nom dans le logiciel) en tant que "composant". Cela permet, parmi d'autres subtilités, de le reproduire dans le décor avec facilité. Vous pouvez voir aussi que toute modification du "composant" se repercute sur sa copie. On reconnaît un composant car une boîte bleue l'entoure quand on clique dessus.
Voici la suite de la mise en couleurs de Jared. On crée un calque "ombres" qu'on met en produit à une opacité de 43%. Comme couleur on choisit du blanc en arrière-plan et en avant-plan ceci:
Voici les deux pinceaux choisis. Le rond net permet de faire les ombres de base nettes. L'autre pinceau est utilisé pour adoucir les ombres, donner du volume, dégrader. Utilisé avec du blanc il sert à atténuer ou effacer les ombres. Le stylo Aérographe est intéressant car il a une opacité adoucie propre sans qu'on doive régler cela dans les menu opacité de l'outil. Le changement de pinceau arrive exactement à 4:42 min de la vidéo.
J'utilise énormément les raccourcis de Photoshop pour changer les outils ou leur taille très rapidement.
On termine la mise en couleur avec des effets de lumières, etc. réalisés sur un autre calque.
C'est une technique que j'ai pu utiliser aussi dans la mise en couleur de planches complètes. Il suffit alors de respecter une certaine hiérarchie calques: Fond + décors + ombres décors + personnages + ombres personnages + effets.
C'est une technique idéale si l'on est pressé par le temps.
Ayant eu l'occasion de mettre en couleur les personnages des pages de garde des différents albums d'Empire USA saison 2, je profite de l'occasion pour montrer une technique qui permet de mettre en couleur rapidement un personnage. Cela peut servir pour des pages entières.
Avant toute chose je remercie l'ami Griffo qui me laisse gentiment utiliser son Jared pour cette vidéo.
Le travail se fait essentiellement avec le lasso et le pot de peinture.
Options du lasso: "contour progressif" sur 0px et l'option "lissage" non sélectionné. Ça permet d'avoir des sélections très nettes.
On sélectionne chaque élément et on remplit avec le pot de peinture. Au fur et à mesure qu'on travaille les sélections peuvent se faire avec beaucoup plus de liberté et très rapidement. Cela se voit très facilement lors de la mise en couleur du visage de Jared. Etant donné que le visage est encadré des cheveux et de la chemise déjà mis en couleur, il suffit de faire une grossière sélection qui englobe le visage (on fait attention néanmoins à la joue gauche) et ensuite on remplit avec le pot de peinture. La couleur peau ne va pas sur les couleurs différentes et la mise en couleur est propre.
Dans une prochaine vidéo, je montrerai une manière très simple d'ajouter les ombres sur le personnage en n'utilisant qu'une seule couleur et deux pinceaux.
Pour ceux que ça peux intéresser, voici les gabarits des planches de Cassio et Empire USA dans Manga Studio. Pour Cassio, j'ai décidé moi-même des proportions de ma planche. Pour Empire USA, c'est Dargaud Bénélux qui a donné un gabarit à respecter.
Mis à part ça, notez que sur Empire USA il y a un "bleed width" (sélectionné en bleu tout en bas) de 0.50 cm. C'est une sorte de fausse coupe qui est totalement inutle et qui peux même créer des problèmes lors de l'exportation de vos fichiers. Raison pour laquelle j'ai enlevé cela des planches de Cassio.
Quand vous exportez votre planche en tiff 1200 dpi, vous avez ceci comme fenêtre:
Dans le menu déroulant "output area" (choix d'espace de sortie) vous avez trois options: Entire page, Include Bleed et Image within print guide. Dans l'exemple de mes gabarits, choisir Entire page ou Include Bleed revient au même. Par contre choisir Image within print guide peut donner des résultats différents. Et c'est là tout le problème. Quand vous envoyez vos fichiers à l'éditeur ou au coloriste, l'idéal est que tous les fichiers soient à la même taille. Si on inclut une fausse coupe (bleed width) au gabarit, comme sur mon gabarit Empire USA, on risque d'avoir des fichiers de differente taille à l'exportation si par hasard, entre deux exportations, on change l'option "output area". Ce n'est pas gravissime, la planche en elle-même ne change pas, c'est le blanc autour qui gagne ou perd 0,5 cm (dans le cas d'Empire USA). Voyez les images ci-bas. En ce qui concerne les fichiers Cassio, peu importe le choix de "Output Area", la taille du fichier reste la même.
Ce samedi 17 septembre j'ai été accueilli à la librairie BédéBox, à Waterloo. Comme d'habitude l'ambiance était détendue et le public très sympa. Merci Fred et Alain pour cet accueil. Merci aussi à tous ceux qui sont venus à la dédicace, c'est toujours un plaisir de partager des "secrets de tournage" avec vous. A une prochaine fois.
Voici des bureaux de la CIA. Une salle de conférence, inspirée de "Spy Game", et le bureau de Sullivan, inspiré du livre "Inside the CIA" et des décors de "La mort dans la peau", second Jason Bourne au cinéma.
Voici le bureau du milliardaire Marlin Deckard à Washington DC. Il apparaît notamment en planche 6 du tome 1. Ma référence a été le bureau de Palpatine dans Star Wars Episode 3, comme quoi l'inspiration on va la chercher où on peut.
Pour la série Empire USA, saison 2, j'ai utilisé Google Sketchup afin de modéliser des décors devant être utilisés à plusieurs reprises par les dessinateurs des albums suivants ou par moi même.
J'en ai fait plusieurs, dont notamment trois que je vais poster dans le blog.
Celui-ci c'est le bureau de l'avocat Frey qu'on voit notamment entre les planches 3 et 5, aussi à la planche 46 du tome 1. J'ai modélisé ce décor en m'inspirant de 2 cases qu'Alain Queirex, dessinateur du tome 2, avait déjà réalisées. Ça se situe à Londres.
Manga Studio permet d'intégrer les modèles 3D dans les planches, ce n'est donc jamais du travail inutile. Il y a notamment deux procédés que je développerai dans un prochain post.
Parce que un (voire deux) "NOOOOOOOON" rajoutés à Darth Vader à la fin du "Retour du Jedi" n'étaient pas suffisants pour me faire basculer du côté obscur de la Force, j'ai gardé ma commande sur Amazon et ai reçu les jolies galettes ce matin sans faire de file à minuit et sans agoraphobie aigüe au réveil.
Je laisse aux experts le soin d'analyser le tout dans le détail. Pour ma part je remarque que: oui, l'image est mieux sur le support blu-ray. Ce n'est pas du simple au double, mais suffisamment pour mériter l'achat. Mon intérêt se focalisant avant tout sur la trilogie originale.
Faudra trouver maintenant le temps pour regarder tout ça... et ça ce ne sera pas simple.
Les modifications de George Lucas et tout ça, bon, ben... à mon petit niveau, si je pouvais je corrigerais plein de choses dans tous mes bouquins, je ne peux donc pas critiquer. Je l'ai d'ailleurs fait pour le premier Cassio et j'en suis ravi.
Ça me donne l'occasion d'annoncer qu'une Edition intégrale revue et corrigée du "Dernier Livre de la Jungle" devrait voir le jour fin 2012.
Ayant crée une partie des personnages principaux de la saison 1 d'Empire USA (Marini ayant crée les autres), j'ai repris joyeusement du service dans la saison 2. Mais cette fois-ci j'ai travaillé en 3D avec Zbrush que je venais de découvrir.
La sortie du tome 1 et 2 de la saison 2 me donne l'occasion de revenir là-dessus et de poster des videos des personnages d'Illya et Marlin. Chacun étant représenté à différentes époques de leur vie dans la série, l'utilisation de la 3D a été la bienvenue.
Le SmudgeGuard® est mon meilleur ami depuis 2009. Je ne pourrait pas dessiner mes planches sur Cintiq sans cet outil indispensable. C'est une gant crée au départ par Jeannie Lit pour son fils gaucher afin qu'il ne revienne plus de l'école le tranchant de la main noirci de crayon.
Avant d'acheter la tablette Cintiq, j'avais fait toute une série de recherches sur Youtube pour voir la tablette à l'œuvre. J'ai alors remarqué que certains utilisateurs portaient ce gant étrange. Un peu de recherche et quelques lectures attentives m'ont finalement mené vers le site du gant en question et j'ai commandé un exemplaire que j'ai reçu quelques jours plus tard.
il faut savoir que la tablette Cintiq chauffe assez bien et sans gant on peut vite crier maman! surtout si on travaille pendant des longues périodes comme c'est mon cas. Avec le gant la chaleur de la tablette est atténuée et la main glisse sans problème sur la surface de la tablette.
Ce gant est tellement indispensable que même Wacom l'a intégré dans leur store online.
Enfin, fait en nylon, assez solide et élastique, le gant est assez robuste. J'en ai acheté un deuxième au cas où, mais le premier est toujours là et depuis mars 2009 il sert tous les jours.
A présent, il y a plusieurs coloris et 2 versions, et bien évidemment plusieurs tailles.
Visitez le site à l'adresse http://www.smudgeguard.com
Voici un petit aperçu en images de mon bureau. Plus bas j'ai mis une vidéo.
Cliquez sur l'image pour la voir en plus grand.
Manga Studio m'avait conquis mais ma tablette Wacom de l'époque, une Graphire, n'était pas à la hauteur de mes espérances. L'idée était de faire les planches de Cassio à l'ordinateur avec si possible un gain de qualité au niveau du dessin et non l'inverse. En ce qui me concerne, la tablette classique me faisait perdre pas mal de finesse dans le dessin. difficile pour moi de gérer le trait correctement en dissociant mon œil du dessin.
La solution je l'ai trouvé dans la tablette Wacom Cintiq 21pouces. On dessine comme sur une feuille de papier. Le dessin est plus vivant que sur les tablettes classiques. La tablette repose sur une sorte de trépied qui peut être soulevé ou baissé selon les goûts de chacun. La tablette peut aussi rotationer à 360°.
Ce qui est très utile car on ne dessine jamais en gardant la feuille toute droite.
En regardant des vidéos sur le net, j'ai opté pour la version 21 pouces, c'est l'idéal pour faire des planches de BD. En plein écran la planche a une taille équivalente à la taille de mes originaux sur papier. Mais en taille effective elle est seulement à 14,5% de sa taille fichier réelle. On peut donc agrandir bien plus pour travailler dans le détail. Dans la plupart des cas, il n'est pas nécessaire d'agrandir à plus de 50% au risque de se lancer dans des détails inutiles car ils passeront complètement inaperçus à l'impression.
Pour ceux qui aiment bien un peu de technicité ;-) je fais mes planches au format édition, et à une résolution de1200 dpi. La planche finie, j'exporte mon fichier (niveaux de gris) en tiff à 1200dpi. Ça donne un fichier de 150 Mo qui doit alors être ouvert dans Photoshop pour être converti en bitmap 1200dpi. Le fichier est ensuite enregistré en tiff avec une compression LZW. Le fichier final pèse alors 2 ou 3 Mo.
En ce qui concerne mes albums, la couleur est faite sur des fichiers à 300 dpi et en CMJN. A l'impression on rajoute le fichier du trait noir à 1200 dpi pour avoir un trait bien net. Certains dessinateurs aplatissent leur trait noir avec le fichier couleur (à 300 ou 400 dpi), ça leur permet de faire des effets de flou, ou autres effets spéciaux sur le trait... une sorte d'équivalent de couleur directe. Pour moi ce procédé fait perdre trop de qualité au trait.
Voici mon bureau en vidéo, on peut y voir mes fonds d'écran mais aussi les bouton de raccourcis de la tablette.
Je travaille avec un iMac 27" et la Cintiq 21UX. J'ai des fonds d'écran qui se renouvellent toutes les cinq secondes sur l'écran de l'iMac pour préserver l'écran. Pour le moment c'est un thème "Peintres Orientalistes".
A l'arrière-plan on voit un ancien iMac qui me sert de poste multimédia. Il est connecté en optique à un ampli et me permet d'écouter de la musique en travaillant. Mon ipod peut le manipuler à distance grâce à l'application Remote. Avant j'utilisait Front Row avec la télécommande Apple. Mais avec l'ipod on a une vision directe sur les morceaux à choisir, le volume, etc.
Pour ne pas avoir une sensation "plastique sur plastique" en travaillant avec le stylet sur la tablette, j'utilise des "felt nibs"... pointes en feutre noires qu'on peut trouver dans le store de Wacom. voir photo. Elles sont noires et donnent l'impression de travailler au crayon car elle grattent doucement la surface. C'est très agréable.
Le dernier outil indispensable à mon sens pour bien travailler sur une tablette Cintiq (ou autre) c'est le gant Smudgeguard®. J'en parlerai dans un prochain post.
Bientôt mLogic lance un nouveau disque dur externe (1, 2 ou 3 To) totalement adapté et surtout intégré aux iMacs. Son nom: mBack. Il se branche sur l'arrière des iMac pour rester le plus discret possible.
La news chez MacGeneration.com ici.
Le site web de mLogic ici
1977, j'avais sept ans, je vivais dans un lointain, très lointain pays... le Chili. je parlais espagnol... Je me souviens avoir été au cinéma voir "La Guerre des Etoiles" avec mon papa. Je n'en ai pas d'autre souvenir. Comme les films passaient en VO sous-titrés, je n'ai certainement rien compris à l'époque. Mais le virus était en moi. Et il est coriace. Il me suit jusqu'à aujourd'hui et la sortie proche des Blu-ray ne fait qu'aggraver les symptômes, docteur..
Sans faire partie des puristes qui maudissent George Lucas de vouloir modifier ad nauseam les films, j'avoue que je me questionne.
Dans cet article Saving Starwars de l'excellent site Thesecretstoryofstarwars.com, on apprend in extenso les dégradations réelles subies par les "master" des épisodes 4 à 6 de la saga. La saga aurait souffert de son succès et du nombre de copies réalisées au fil des ans. On comprend alors qu'il sera impossible de revoir les films comme dans nos jeunes années. On comprend aussi qu'on doit presque s'estimer heureux de pouvoir encore les voir aujourd'hui même dans des versions modifiées.
Bon et les blu-ray alors, quel intérêt?
Les 40 heures de bonus? Après quelques lectures attentives, il est difficile de faire la part des choses. Il semblerait que les 40 heures de bonus n'en sont pas. étant donné que les commentaires audio sont comptabilisés dans ces bonus... que nous aurons droit à des documentaires à la limite de mes intérêts (Star warriors et Starwars spoofs... franchement) et que beaucoup de bonus étaient déjà disponibles dans l'édition de 2004.
En jetant un œil sur Amazon.com, sur 925 commentaires de clients 666 ne mettent plus qu'un étoile. Et vu les commentaires, s'ils avaient pu ils auraient bien mis 0 ou -5 étoiles.
Alors les raisons de ce mécontentement de nos amis américains sont compréhensibles. Visiblement des nouveaux changements ont été apportés aux films dont un qui risque de faire mal; Darth Vader crie désormais Nooon! à deux reprises dans la scène finale du "Retour du Jedi" où il précipite l'empereur vers sa fin.
Visiblement il n'y aurait pas eu non plus un nouveau transfert des films mais simplement la réutilisation des masters de 2004. En lisant l'article Saving Starwars cité plus haut, il paraît plus qu'évident qu'on ne puisse pas faire un nouveau transfert.
George Lucas aurait dit aux fans excédés par les modifications "Grandissez un peu, ce sont mes films".
J'ai peur justement de grandir à l'arrivée des blu-ray. Tout ça est un peu futile, je sais.
Rendons d'abord à César ce qui lui revient. C'est mon frère ainé Samuel qui m'a le premier parlé de Manga Studio.
C'était en janvier 2009. Je me souviens que je parlais au téléphone avec mon frère Maurice. On discutait de Photoshop et de toutes les manipulations que je faisais à l'époque pour intégrer des décors dans mes planches du tome 3 de Cassio. Tout d'un coup j'entends la voix de Samuel: "Photoshop c'est mauvais! Rien de mieux que Manga Studio". Je me suis dit: "Encore un logiciel qui va me faire plus perdre du temps qu'en gagner". Néanmoins il avait attiré mon attention là-dessus et j'ai testé le logiciel.
En une semaine j'étais conquis. En effet, rien à voir avec Photoshop, voilà enfin un logiciel complètement dédié à la réalisation d'une BD, avec des outils paramétrables rapidement, cadres et bulles faites en un clin d'œil. Et le top du top, l'intégration de règles de perspective permettant de dessiner des décor avec trois point de fuite. Quand on a tendance à coller une ficelle à 40 ou 50 centimètre de sa planche pour pouvoir tirer les lignes de perspective sur un grand décor je vous assure que ce n'est pas rien.
Dès mi-février je savais que je ne ferais plus de planches sur papier. Seulement, très vite je me suis rendu compte que mon dessin à la tablette graphique classique n'était pas satisfaisant. Je me suis donc intéressé à la tablette Cintiq de Wacom. J'en parlerai dans un prochain post.
A partir de la dernière bande de la planche 28 du troisième Cassio toutes mes planches sont entièrement réalisées dans Manga Studio.
Vue d'une planche de Cassio tome 6 dans Manga Studio EX 4 et tablette Wacom Cintiq 21UX.
L'année 2012 sera riche pour Tadlow Music et mes petites oreilles.
Après nous avoir gratifié des réenregistrements de "the private Life of Sherlock Holmes", "El Cid", "Laurence d'Arabie", "Exodus" et le magistral "Conan le barbare" de Basil Poledouris, ils préparent un réenregistrement de "Conan le destructeur", "Quo Vadis" ainsi que "La chute de l'Empire Romain"...
Voici un lien vers leur catalogue. http://www.tadlowmusic.com/category/catalogue/
J'ai reçu "L'architecture romaine" de Pierre Gros aujourd'hui et c'est un bel ouvrage. Un gros pavé de 500 pages avec des tous petits caractères et plein de photos, plans et autres sympathiques images. Il
faudra que je puisse prendre le temps de le lire à présent.
J'ai pris aussi le livre "Urbanisme et métamorphoses de la Rome Antique" de Luc Duret et Jean-Pierre Néraudau. Pierre Grimal en dit le plus grand bien dans sa préface.
Ça me donne l'occasion de développer quelques réflexions personnelles sur l'utilisation, voire même l'utilité, de la doc en BD. Pour ne citer que le cas de la série Cassio, je dois avoir au moins une centaine d'ouvrages sur l'antiquité ou l'Empire Romain. Quelques uns traitent de thèmes aussi divers que le costume, l'architecture, l'esclavage, les bijoux, le mobilier. D'autres d'ordre plus général peuvent faire un "portrait" d'une époque, d'un lieu à travers le temps...
Au fil des ans et des albums, j'ai eu la possibilité, parfois le besoin, d'agrandir cette documentation. J'ai quasiment tout lu mais je ne suis pas devenu un expert en la matière pour autant. Je me suis rendu compte que je pouvais facilement oublier les 3/4 de ce que j'avais lu assez rapidement. Dans ce cas, on peut se demander: la doc pour quoi faire?
En ce qui me concerne, c'est finalement plus une fenêtre qui s'ouvre sur une époque donnée. Je peux lire un ou plusieurs livres pendant un bon mois sans dessiner, simplement pour m'imprégner de l'époque. Je me fais une idée dans mon esprit afin d'aborder la période avec une certaine cohérence.
Quand arrive le moment de travailler sur les planches, j'ouvre rarement un bouquin. Car à ce moment-là, c'est plus la narration qui m'intéresse. Néanmoins, je me rends compte qu'il y a toujours des livres qui reviennent me rafraîchir la mémoire pendant la réalisation de l'album. Il s'agit dans ces cas-là, d'ouvrages plus illustrés.
Assez étonnamment 80% des livres que je lis sont en anglais. Je ne sais pas si c'est une question de culture ou de moyens, mais les anglophones proposent une grande variété d'ouvrages de très bonne qualité, très bien documentés, souvent bien illustrés et à des prix abordables. L'équivalent de cette qualité en français se traduit par des ouvrages à petit tirage, difficiles à trouver, souvent épuisés en trois mois et chers.
La sortie des tomes 5 et 6 de Cassio étant prévue pour avril et juin 2012, je travaille déjà sur les couvertures.
Voici les versions rejetées. Elle sont fort dans la lignée des couvertures du premier cycle. C'est la raison pour laquelle on les a écartées et décidé de chercher une nouvelle approche.
Je pense qu'on a trouvé, mais celles-là je dois les garder pour moi pour le moment.
Enfin! Le tome 1 de "L'architecture romaine" de Pierre Gros est réédité. Cela fait cinq longues années que je le cherche, Cassio sera content.
Voici la présentation de l'éditeur:
Cette réédition du premier volume sur l’architecture romaine, qui tire parti des découvertes les plus récentes, est consacrée à l’architecture publique des villes et des sanctuaires. L’auteur y traite des principales composantes du paysage urbain aux trois derniers siècles de la République et aux deux premiers siècles de l’Empire. Une étude qui reste accessible et restitue l’image de l’architecture la plus créative et la plus diversifiée que le monde méditerranéen ait connue. Une très riche iconographie (plus de 500 dessins et photographies), index, glossaire, chronologie et cartes. Un ouvrage de référence sur le sujet, plébiscité par les chercheurs, les architectes, les étudiants et tous les amateurs d’architecture et d’archéologie.
Je ne peux qu'être d'accord avec eux. Je ne l'ai pas encore "vidi", mais il va bientôt "veni", et j'espère "vici" quelques points sur Rome qui me turlupinent.
Avec la sortie prochaine de "Pirates des Caraïbes, La Fontaine de Jouvence" en Blu-ray (pas du niveau des trois premiers opus, cela dit en passant), je réécoute les BO de Hans Zimmer. Celle de "Jusqu'au Bout du Monde" surtout et je me rends compte que j'avais oublié combien ce disque est particulièrement agréable à l'écoute.
Zimmer est fort critiqué par la communauté d'amateurs de BO mais si on doit lui reconnaître un talent c'est de faire des BO qui peuvent se "passer" du film, comme Morricone ou John Williams, parmi heureusement encore d'autres.
Pendant longtemps, j'ai été de ceux qui pestaient dès qu'un CD de BO ne comportait pas la totalité du score. Mais aujourd'hui, l'âge de raison du titre venant, je dois reconnaître que certaines BO devraient parfois limiter leur présentation dans un souci d'écoute agréable.
J'ai eu l'occasion d'écouter des versions longues (Recording sessions, pour les connaisseurs) de certaines BO dont je connaissais bien les versions CD et je dois reconnaître que huit fois sur dix je n'ai pas retrouvé le plaisir d'écoute rencontré avec le CD.
J'ai aussi écouté "Priest" de Christopher Young, magnifique. Mais c'est quoi cette hérésie de ne pas le sortir en CD pressé? Sachant q'un CDR a une vie probable de dix ans, j'ai du mal à comprendre l'intérêt...